À 43 ans, je réalise qu’il n’existe pas un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, mais bien DES équilibres.
Karine
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À 43 ans, je réalise qu’il n’existe pas un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, mais bien DES équilibres. C’est pour ça que je préfère souvent utiliser le mot harmonie.
Chaque situation est différente, chaque période de la vie, de l’année, de la saison, du mois ou de la semaine transforme un peu notre énergie et demande de faire des ajustements à notre équilibre.
Je suis maman de 3 garçons. Deux d’entre eux ont des besoins particuliers diagnostiqués, le troisième a une personnalité très intense. Mon mari travaille à l’extérieur de la ville toute la semaine et revient uniquement le weekend. Dans mon bagage personnel, j’ai quelques dépressions et burnout à mon actif, je ne m’en cache pas.
Pourtant, je suis Manifesting Generator, j’ai un sacral très impliqué et je fonctionne très bien dans le multitâche, mais moi aussi j’ai des limites, je suis humaine.
Comme bien des femmes, j’ai la majorité de la charge mentale familiale sur les épaules. J’ai d’ailleurs décidé de renoncer à mon poste d’enseignante au secondaire pour consacrer un plus grande part de mon énergie à ma famille.
Cela dit, je sais que j’ai besoin de faire « autre chose » que d’être une mère, c’est essentiel pour moi. Je ne suis pas une bonne ménagère, les tâches de la maison m’ennuient et ne me permettent pas de me réaliser comme humaine.
Après quelques psychothérapie et beaucoup de travail sur moi-même, j’ai compris que pour être en mesure d’atteindre une harmonie, j’avais d’abord besoin de me connaître, ou me reconnaître, puisque l’arrivée des enfants a aussi changé la femme que je suis.
Ça peut avoir l’air étrange peut-être, mais même si ma psy me disait des choses concernant ses trucs à elle, plusieurs ne me rejoignaient pas, ils n’étaient pas adaptés à moi. Lors de mon dernier burnout, à l’été 2020, après quelques mois solo à la maison avec les enfants en temps de pandémie, elle me disait : tu dois trouver des moments pour te reposer. Mais ce n’était pas ça dont j’avais besoin à ce moment-là, ce que je vivais, c’était de la frustration de ne pas pouvoir travailler. Ce que j’avais besoin, avant même de me reposer, c’était de concrétiser mes projets. Si je ne m’étais pas connue, je ne l’aurais pas su.
Pour me connaitre, j’ai pris plusieurs chemins :
Une fois que j’ai acquis une solide connaissance de moi-même, j’ai pu faire des choix plus alignés à moi.
Je travaille vraiment mieux le matin. Je le sais. J’ai fait plusieurs tests et je suis vraiment plus créative avant le diner. Comme je travaille de la maison, ce serait facile d’aller partir une brassée de lavage ou remplir le lave-vaisselle une fois que les enfants sont à l’école, mais non. Je me connais assez bien pour savoir que si je fais une activité peu stimulante en début de journée, je vais « bruler » mon énergie et je vais perdre mon flot créatif entre la laveuse et le lave-vaisselle. Je suis donc mon flow en travaillant dès que possible. Me connaître me permet aussi de faire ça.
Quand la créativité descend, je bouge en faisant des taches différentes, mais qui engagent mon centre sacral. Le fait que je sois Manifesting Generateur me demande d’avoir des tâches variées dans ma journée, je suis en paix avec ça. Si je n’engage pas mon centre sacral du tout, je n’aurai plus d’énergie pour le reste.
Je sais que dès que j’irai chercher les enfants à l’école, je serai beaucoup plus dans l’obligation (routine du retour à l’école, souper, devoirs, bains, etc), je porte donc une attention particulière à mon énergie pour m’assurer que les tâches que je choisis pour ma journée me donnent de l’énergie plutôt que de m’en absorber. Toutes les tâches qui n’engagent pas mon sacral sont exclues. Souvent, je garde le lavage ou le remplissage du lave-vaisselle pour le soir, avant de me coucher ou pendant que les enfants sont calmes. J’ai moins d’énergie, j’ai besoin de moins d’énergie, j’ai déjà vécu des moments qui m’ont permis de connecter à ma joie pendant la journée, c’est idéal.
Chaque personne étant différente, c’est possible que ce soit le contraire pour vous, et c’est parfait comme ça. L’important, au fond, c’est d’être à l’écoute de son propre flow.
Si vous observez la section précédente, vous remarquez que je commence souvent la journée par des tâches demandant un maximum de créativité et je termine la journée par les obligations. Avant d’aller au lit, je fais de la lecture, qui me nourrit, pour épuiser ce qui resterait d’énergie dans mon sacral et avoir une meilleure nuit de sommeil.
J’adapte mon horaire à mes particularités énergétiques, j’adapte aussi mon horaire en fonction des périodes de mon cycle. Je sais que mon énergie fluctue beaucoup en fonction de mes hormones et je me respecte.
Bien sûr, je travaille maintenant de la maison et c’est beaucoup plus facile de faire ces adaptations à mon horaire que si j’étais employée dans un bureau, ou enseignante. C’est aussi un choix que j’ai fait en toute conscience. Dans notre noyau familial, c’était une nécessité d’avoir une telle flexibilité.
Mon agenda respecte les moments où j’ai plus ou moins d’énergie. Je ne surcharge pas mon horaire pour laisser place aux imprévus (dieu sait que la vie de maman en apporte beaucoup). Et je me pardonne les moments où mon énergie est moins top.
Comment adaptez-vous votre horaire à votre flow énergétique? Est-ce que vous arrivez à trouver une harmonie dans le chaos? Votre horaire est flexible ou rigide?
Eleanor Roosevelt
Développement personnel
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